De nombreuses personnalités sont venues assister à la cérémonie de sépulture définitive de la dépouille mortelle du maréchal Luautey. Cette cérémonie a eu lieu dans la cour d’honneur, le huitième régiment d’infanterie. Ces personnalités ont été accueillies par des détachements de l’armée de l’air et de la marine et par la musique de la garde républicaine.
La messe à l’occasion de la sépulture définitive de dépouille mortelle du maréchal Luautey a eu lieu à l’église Saint-Louis des Invalides. Auparavant, son tombeau était au Maroc. La messe a été célébrée par le père de Revier, l’ancien compagnon du défunt. Parmi les personnalités qui ont assisté à la cérémonie, nous pouvons citer entre autres :
Sujet a lire : Comment les poèmes de Goethe ont-ils influencé la littérature allemande ?
À cela s’ajoutent les membres de la famille du maréchal Luautey. Après la messe, le cercueil du maréchal était escorté par un détachement de saint-cyriens et de saphys marocains, pour être transporté jusqu’au sarcophage de bronze et de cuivre, orné de feuilles de chêne. Sur celui-ci sont inscrits en français et en arabe les mots de l’ancien résident général de la France au Maroc : " Être l'un de ceux auxquels les hommes croient, dans les yeux desquels des millions d'yeux cherchent l'ordre, à la voix desquels les routes s'ouvrent, les pays se peuplent et les villes surgissent. "
Né le 17 novembre 1854 à Nancy, le maréchal Luautey était à la fois un maréchal de France et membre de l’Académie française. Il a servi sous les ordres de Joseph Gallieni au Tonkin. Cet homme a laissé une véritable empreinte durant son passage au Maroc. Bien qu’il ait été obligé à utiliser la force contre les rebellions, il a veillé à respecter les coutumes marocaines.
A lire aussi : Quelle est l’importance des symphonies de Brahms dans la musique classique ?
Tombé sous le charme du territoire marocain et de la foi inébranlable des habitants, le maréchal Luautey a voulu mettre en place une collaboration étroite avec le sultan du Maroc plutôt qu’une domination. Selon lui, il s’agissait de la solution la plus sereine sachant que la France aurait sans doute perdu face à tous les tributs marocains.
Après sa mort en 1934, le maréchal a laissé une seule consigne dans son testament, comme quoi, il souhaite des obsèques à Nancy et une inhumation au Maroc. Comme le sultan du Maroc considère le maréchal comme un ami, il a accepté la requête.